Structurer une fonction marketing quand on part de zéro

Pas de marketing en interne. Pas de stratégie claire. Pas de contenus.Juste une équipe produit ou commerciale qui tient la baraque. Ça te parle ?

C’est souvent dans ces contextes que j’interviens — et poser les premières briques de la fonction marketing peut faire toute la différence… à condition de savoir par quoi commencer.

Pas besoin de tout faire tout de suite

Quand il n’y a rien, il faut surtout éviter de vouloir tout faire.Le bon réflexe, c’est de commencer par les fondamentaux :

• Quel est le produit ?

• À qui s’adresse-t-il ?

• Quelle est la promesse ?

• Quels sont les canaux de conversion existants ?

🎯 Avant de lancer un plan d’action, il faut cadrer : marché / audience / produit / messages.

Le bon triptyque : offre, cible, messages

Pour structurer une fonction marketing, je commence souvent par 3 livrables clés :

• Une proposition de valeur claire, validée avec le terrain

• Des personas priorisés, alignés avec la stratégie produit et commerciale

• Des messages clés par persona, pour créer cohérence et efficacité

Ces éléments servent de base à tous les contenus, campagnes, présentations ou actions futures.

Marketing ≠ communication

Trop souvent, les premiers réflexes sont : “il nous faut un site”, “on fait des posts LinkedIn”, “on cherche un outil de marketing automation”.

Mais sans stratégie, ça ne sert à rien.

Structurer une fonction marketing, c’est aussi organiser la manière dont l’entreprise pense, produit et priorise ses actions marketing.Pas juste habiller sa vitrine.

Et ensuite ?

Une fois les bases posées, on peut dérouler :

• Objectifs clairs alignés avec le business

• Processus simples pour produire (contenus, campagnes, supports)

• Une organisation lisible : qui fait quoi ? avec quels outils ?

• Des indicateurs de suivi utiles (pas juste du vanity metrics)

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Conclusion

Créer une fonction marketing, ce n’est pas créer du bruit.C’est créer un système qui aligne l’interne et parle au marché, même avec peu de moyens au départ.

Et oui, on peut faire ça bien — même quand on part de zéro. Vous partez (presque) de zéro ? Parlons-en.